Partis sur la route dès le lendemain de la cérémonie d’ouverture et loin des écrans la plupart du temps, nous n’avons pas tout suivi en direct lors de ces Jeux historiques, mais l’ambiance olympique nous a soulevés à distance. Félicitations aux équipes de France, qui ont battu tous leurs records avec 16 titres, 64 médailles et une belle cinquième place au palmarès. J’ai simplement suivi d’un peu plus près les exploits des pongistes doublement bronzés (simple et double) et des basketteurs triplement argentés (hommes, femmes et 3×3), avec l’envie croissante de saisir une raquette et rechausser des baskets.
La fête de tous les sports n’est pas finie : pour quelques jours encore, Paris accueille les sportifs paralympiques du monde entier. Je n’ai pas l’occasion de suivre les compétitions à l’écran, mais je découvre dans la presse plusieurs des disciplines adaptées aux différents handicaps. Comme beaucoup, je suis resté fasciné devant l’image de l’italienne d’origine albanaise Arjola Dedaj, qui s’est élancée avec un impressionnant masque papillon et a échoué au pied du podium du saut en longueur T11, la catégorie réservée aux sauteuses atteintes d’une cécité quasi totale. Alliance de poésie et d’abnégation, symbole de la pratique de très haut niveau de ces athlètes d’exception.