L’unique et l’inédit nous avaient été promis ; nous avons assisté le 26 juillet à une cérémonie d’ouverture grandiose et inoubliable. Que dire de plus sur ce que tout le monde a vu, si ce n’est que le spectacle vécu nous a véritablement ému ? Avec ou sans la Cène, qu’on se souvienne de l’immense scène surgie de notre Seine parisienne sous la pluie diluvienne. Historique et artistique, sportive et festive, capable de mêler tradition et révolution, clichés et fiertés, innovation et subversion, gaité et gravité, cette parade dionysiaque fut une célébration des valeurs olympiques originale et globale.
Je l’ai dit depuis un an dans ces 3 points, ma relation à ces grandes manifestations sportives, jadis si enthousiaste, est devenue ambivalente. L’événement est à la hauteur des attentes enfantines et des enjeux adultes. Ces Jeux organisés sans excès du budget et dans le cadre d’une empreinte minorée sont un franc succès, alors ne boudons pas notre plaisir et profitons pleinement des émotions que nous donnent nos championnes et champions.