La vague de parlementaires du RN a été forte, mais le raz-de-marée a été évité. La suite du scénario politique reste difficile à prédire, mais puisque nous sommes soulagés et que l’attention est momentanément détournée, il est préférable ce mois-ci d’adopter un ton plus léger. Cette année, la route de l’été nous conduit du Lot à la Vendée en passant par Agen et Biarritz, dans les bordures d’un grand quart sud-ouest peuplé de famille et d’amis.

Première étape : Figeac. C’est une forte vague de chaleur qui nous y a cueillis, rendant les nuits pénibles et les promenades en heures chaudes impossibles. Heureusement, nous avons pu nous rafraîchir dans les ruelles médiévales ombragées et le musée dédié à l’égyptologue Jean-François Champollion, puis, le soir venu, en nous baignant dans les eaux du Lot et du Célé.

En hommage à Champollion, né à Figeac en 1790 avant d’être le premier à déchiffrer les hiéroglyphes, les ouvertures du musée mettent en lumière les écritures du monde.

Une fois la température retombée, un autre monde à défricher nous attendait au Temple-sur-Lot, dans la pépinière de nénuphars et de lotus créée par le botaniste Joseph Bory Latour-Marliac à la fin du XIXè siècle. Claude Monet fit venir les nymphéas de Giverny de ces bassins remarquables qui voient fleurir des centaines de variétés. Certaines n’existent nulle part ailleurs. Nous n’avions qu’une journée à passer près d’Agen et avons trouvé un lieu qui justifie le détour.

Les cartes postales du Pays basque et de l’île de Noirmoutier seront postées le mois prochain. D’ici-là, profitez d’un bel été et de nos athlètes médaillés.