Les petits changements individuels sont à la fois absolument indispensables et totalement dérisoires face à l’ampleur des émissions mondiales. Ce paradoxe est démobilisateur, mais il serait pire de ne pas continuer dans la voie d’une plus grande sobriété. Au-delà d’alléger nos consciences, engager ces petites adaptations vertueuses et accepter ces quelques sacrifices choisis permet au fond d’améliorer nos conditions de vie.
Il faut aussi prioriser les combats pour ne pas se décourager. L’un des nôtres est de réduire dans notre quotidien le plastique à usage unique lorsqu’il est particulièrement inutile ou que des alternatives sont accessibles. Dès la naissance d’Ulysse, et c’est de nouveau le cas avec Sirius, nous avons investi dans de jolies couches lavables que nous utilisons la majorité du temps. Quelques mois après notre emménagement dans une zone où la consommation de l’eau du robinet n’est pas recommandée, nous avons acheté un filtre à eau durable pour ne plus remplir nos poubelles de bouteilles.
Dernière évolution en date : j’utilise depuis cet été une yaourtière de seconde main qui m’a été offerte. À raison de deux ou trois yaourts par jour, le plastique consommé atteignait des proportions démentielles. Nous y remédions désormais grâce à ces pots en verre qui contiennent nos yaourts faits maison. J’avais peur d’y passer trop de temps ; j’ai au contraire été conquis par la rapidité et la simplicité de la recette. Un litre de lait entier mélangé avec un yaourt d’une tournée précédente, puis la machine produit son effet sur le temps d’une nuit ou d’une journée, et les yaourts peuvent être agrémentés selon votre souhait après une courte étape de refroidissement au réfrigérateur. Testé, adopté et conseillé !