Vous avez sûrement déjà constaté que les dernières mises à jour ralentissent vos téléphones, tablettes ou ordinateurs qui ne sont pourtant vieux que de deux ou trois ans. Nous sommes tous victimes d’obscolescence programmée, terme qui désigne les pratiques — conscientes — des constructeurs qui raccourcissent la durée de vie ou d’utilisation de leurs produits afin de nous pousser à racheter les dernières versions. Cette sur-consommation court-termiste est un désastre écologique et un facteur d’inégalités.
Une forte mobilisation associative a permis de faire inscrire dans la loi relative à la transition énergétique de 2015 un délit d’obsolescence programmée et une extension de la garantie légale portée à 2 ans pour tous les produits. Pour aller plus loin, il faudrait que des citoyens forment des actions de groupes — les fameuses class actions anglo-saxonnes désormais autorisées en droit français — pour attaquer en justice les marques et les constructeurs.
C’est l’une des ambitions de la jeune association Halte à l’obsolescence programmée, qui a rassemblé autour d’elle un collectif composé des Amis de la Terre, de l’UFC Que Choisir, de Zero Waste France, COmmunity et GreenIT pour concevoir des propositions communes de lutte contre l’obsolescence programmée qui seront soumises aux candidats au printemps prochain. Au sein de l’association Democracy OS France, nous avons participé à la préparation de la plateforme délibérative ope2017.org sur laquelle vous pouvez contribuer à ce programme jusqu’à mi-décembre !
Retrouvez également les autres projets de Democracy OS à travers nos 20 propositions pour des conseils de quartier 2.0 et le hackathon Open Democracy Now du 17 novembre.