Ma résolution de janvier 2019 était de ne pas consommer de plastique jetable au moins un jour sur deux. Dans les faits, j’ai arrêté ce décompte peu pratique au bout de quelques semaines à peine… La résolution s’est transformée au fil de l’année : autant que possible, ne pas (r)acheter les produits avec du suremballage, refuser les sacs, pailles et couverts jetables inutiles, acheter des produits en vrac avec nos propres contenants, adopter un lombri-composteur dans notre cuisine… Nous n’attendrons pas 2040 pour changer nos habitudes consuméristes.
D’ailleurs, tout le monde s’y met déjà : plus de 50 % des Français déclarent avoir déjà acheté en vrac. Certaines zones ont sans doute l’avantage de bénéficier d’une offre plus visible et plus accessible que d’autres, mais j’ai pu constater avec les fêtes que des rayons dédiés commencent aussi à apparaître en zones rurales dans les supermarchés des grandes enseignes. Il reste du chemin à parcourir avant d’atteindre le zéro déchet, mais nous progressons dans la bonne direction. Cet automne dans le 19e arrondissement, qui sert de pilote à l’expérimentation, tous les habitants ont reçu de la mairie une petite poubelle domestique pour trier les déchets compostables et des poubelles collectives marron ont été installées dans les cours d’immeuble.
Après la suppression de nos innombrables emails et la réduction du plastique, quelle bonne résolution adopter pour 2020 dans la lignée des années précédentes ? Un domaine sur lequel nous conservons facilement un contrôle est en croissance énergétique exponentielle : le streaming vidéo. A eux seuls, Netflix et Youtube représentent plus du quart de la bande-passante mondiale, alors qu’Amazon Prime Video grignote rapidement son retard. Le cas échéant, il est préférable de télécharger des fichiers vidéos, de ne pas utiliser Youtube pour écouter de la musique en fond sonore et de trouver un podcast audio sur le même sujet si le documentaire que vous suivez est passionnant. Bonne année !