Après une courte escapade basque début juillet, les vacances aoûtiennes se sont déroulées à la maison. Staycation comme disent les anglophones. Nous avions déjà connu les étés dans la forêt lors de la naissance d’Ulysse – mais nous étions encore Parisiens – et de Sirius – mais nous nous installions tout juste à Paimpont. Cette fois, ce fut un autre choix. Économique, écologique, mais aussi tactique : point de canicule en Armorique, alors que le reste du territoire a encore surchauffé.
Entre les températures qui s’affolent, les sécheresses et incendies qui se multiplient – à l’échelle européenne, c’est la superficie de la Corse qui est partie en fumée cet été ! – l’été risque d’être de moins en moins propice aux lointaines aventures. Cela nous incitera-t-il collectivement à répartir différemment les temps de congés dans l’année ?
L’âge et l’éco-anxiété avançant, le simple bonheur se trouve plus naturellement dans les retrouvailles familiales et amicales, qui n’ont pas manqué et nous ont comblé. Il faut dire que nous avons la chance de vivre à l’année dans un lieu qui pour beaucoup d’autres est la destination d’un beau séjour. Menhirs et randonnées, ping-pong ou canoë, les activités sont rapidement accessibles. Encore plus diversifiées depuis la réouverture de la base nautique locale par la sympathique association Blob, qui s’est créée autour d’un objectif de promotion des loisirs et de découverte de la biodiversité.
Ici comme ailleurs, les vacances finissent par s’achever, après une ultime joute de jeunes chevaliers bien arrosée par le retour de la pluie. La rentrée s’annonce particulièrement orageuse dans tout le pays.
