Trois mois après l’installation en Brocéliande, il est déjà possible de dresser un premier bilan positif du déménagement. Le simple fait de pouvoir nous promener en fin de journée autour de l’étang de Paimpont me procure la dose de quiétude nécessaire pour compenser les montées d’éco-anxiété et de responsabilités professionnelles. La bulle familiale dans laquelle nous avons fini l’hiver aura été précieuse. Avec l’acclimatation progressive et l’arrivée des beaux jours, nous allons commencer à nous intégrer davantage et à pouvoir accueillir de nouveaux visiteurs.
Mon rythme n’est pas encore parfaitement équilibré. J’oscille entre les semaines de télétravail plus condensées et les aller-retours dans la capitale pour 48 à 72h toutes les deux semaines. Depuis février, la majorité de mon temps parisien est occupé par des cours donnés à Sciences Po et l’école de communication ECS. A partir de juin, mes va-et-vient s’espaceront peut-être jusqu’à une semaine sur trois, mais pour consacrer un temps plus qualitatif aux équipes d’OSP en pleine restructuration et aux amis restés à Paris.
En attendant de partager le programme de l’été, nous goûtons le plaisir mensuel d’être à une heure des plages au nord comme au sud, avec l’embarras du choix entre les vagues turquoises qui s’écrasent sur le granit rose de Perros-Guirec, le calme plat des marées argentées de la presqu’île de Rhuys et le souffle vivifiant qui balaye les longues plages de Pléneuf-Val-André. Venez donc en profiter !